mercredi 11 janvier 2017

La nuit de la lecture, 1ère édition

C'est une belle initiative que l'on doit au Ministère de la Culture qui vient de lancer la première édition de LA NUIT DE LA LECTURE.

La lecture, c'est un éveil au rêve, à la liberté, à la découverte de mondes inconnus. Parfois, je me demande si j'aurais pu en venir à l'écriture si je n'avais pas autant lu depuis ma toute petite enfance, car j'ai toujours été un vrai rat de bibliothèque et de librairies.
Au programme de cette nuit de la lecture, et ce dans toute la France, chez les libraires, bibliothécaires, en médiathèques, en clair dans tous les lieux où le livre est à l'honneur, le public est convié avec les auteurs et éditeurs pour découvrir des textes qui seront lus par tous ceux qui le souhaitent.
Des lectures publiques qui visent à favoriser les rencontres, les échanges et valoriser les livres et les mots.
La culture, c'est primordial, et ça passe par la lecture. Un acte d'éveil simple, à la portée de tous.

Ce samedi soir 14 janvier 2017, à partir de 18 heures,  je serai pour ma part à la Médiathèque Benjamin Rabier de la Roche-sur-Yon et peut-être y ferai-je une lecture d'une nouvelle de Les contes de la cocotte, chroniques gourmandes de Vendée : les quatre z'ettes.

Il y a quelques jours, s'éteignait Pierre Barouh, le célèbre parolier et compositeur entre-autres de la si jolie chanson A bicyclette, chantée notamment par Yves Montand. L'occasion de rappeler que ce grand artiste, alors qu'il était un jeune enfant d'origine juive, fut hébergé et protégé pendant la dernière guerre dans une famille d'accueil du bocage vendéen. Il leur en fut toujours reconnaissant et conserva depuis lors un amour immodéré pour cette terre qui l'avait adopté.

Dans les quatre z'ettes, c'est un peu cette histoire que je raconte - ou plus précisément celle de tous ces enfants juifs recueillis et cachés dans des familles d'accueil. Et pour amener une note plus "légère", je me suis aussi inspirée d'une auberge dédiée aux plaisirs de la chair, qui, selon certaines transmissions orales, aurait existé au sein d'un petit village du bocage vendéen, dans la période de l'après-guerre.

Je vous en livre un petit extrait pour vous mettre en appétit...
Quatre z'ettes comme Juliette, Pierrette, Delphinette et Mariette. C'était ainsi qu'on les appelait au village, tant elles étaient indissociables les unes des autres depuis leur plus jeune âge. Quatre z'ettes comme quatre sœurs, quatre z'ettes comme quatre tempéraments de feu, quatre jolies femmes libres et émancipées.
Alors qu'elles étaient tout juste en état de s'amuser dans les bals, un évènement tragique en décida autrement et traça les grandes lignes de leur destin. Leurs parents disparurent prématurément dans un accident de voiture, ce qui les obligea à prendre des décisions capitales. Elles ne furent pas longues à adopter d'un commun accord l'idée de reprendre l'auberge familiale. De même il ne leur fallut pas longtemps pour trouver un nouveau nom à l'enseigne : ce serait désormais l'Auberge des quatre z'ettes...
Les jeunes femmes firent montre d'une grande force de caractère et s'affranchirent avec insolence du carcan des préjugés de cette période d'entre-deux-guerres. L'affaire devint en peu de temps le lieu incontournable du bocage vendéen, un lieu de jouissance dédié à tous les plaisirs de la vie, une maison ouverte à tous les hédonistes.

Je ne vous en lis pas plus. A samedi prochain pour découvrir la suite.

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